Sigmund Freud montra de l’intérêt pour la numérologie dés le début de son adolescence. A l’age de 17 ans il écrivait à un ami « Je me suis aperçu que tout ce qui arrivait dans le monde réel avait son équivalence dans le monde des nombres ».
A l’origine son vrai nom était « Sigismund ». Ce nom était traditionnellement associé à un roi polonais dont l’attitude était libérale et protectrice envers les juifs. Pourquoi a t-il choisi de changer son nom ? Personne ne le sait vraiment , mais selon certaines spéculations la raison première serait d’ordre numérologique.
Bien que n’exprimant pas d’intérêt manifeste pour la religion, qu’il considérait comme une illusion infantile et caractéristique d’une névrose obsessionnelle, Freud s’intéressait de très prés à la numérologie qu’il pensait capable d’expliquer un certain ordre des choses et des évènements.
Freud était néanmoins très sceptique concernant les phénomènes para-psychologiques qu’il qualifiait de « pensée magique » et fausses croyances. Mais en 1910 il change d’avis au sujet du transfert de pensées (télépathie). Car Freud et d’autres psychanalystes (Roheim, Balint, Hollos, etc..) ont observé des phénomènes télépathiques lors de sessions psychanalytiques. Pour expliquer ce phénomène il avança l’hypothèse d’une projection ‘inconsciente des pensées lorsque les limites du corps ne sont plus bien définies quand deux êtres sont en relation fusionnelle archaïque.
Cette théorie freudienne expliquerait la capacité des mères a ressentir à distance les émotions de leur bébé (un bébé n’a pas conscience que son moi est séparé de celui de sa mère), pourquoi des amoureux fusionnels ont parfois la capacité de savoir ce que l’autre pense ou ressent à un moment T, ou bien encore pourquoi ce phénomène se produirait à certains moment lors de séances analytiques entre un patient et son psy, et enfin les cas de télépathie entre jumeaux.
Freud n’a jamais révélé au grand public ses intérêts pour la para psychologie de peur de voir toute son œuvre sur la psychanalyse décrédibilisée. Même si certaines de ses théories dont la psychanalyse sont assez discutables (les résultats de la psychanalyse sont assez aléatoires) personne ne peut nier les avancées apportées par Freud dans les domaines de la psychologie et de la psychiatrie.